Autonomie semencière et maïs population

LE grand temps fort, côté Monts du Lyonnais, de l'année maïs pop 2019 aura lieu mardi 2 avril à St-Joseph, au GAEC du Mûrier. Comme chaque année, le chantier se déroulera autour d'une égreneuse, de trieurs et d'une grande tablée.

Voici la vidéo 2018 du chantier, auquel sont conviés tous ceux qui veulent trier et/ou échanger des semences de maïs.

Nouveauté 2019 : le trieur utilisé sera le trieur Phoenix Mistral, acquis par plusieurs éleveurs du secteur, et qui ouvre des perspectives intéressantes pour trier ses maïs, méteils, céréales, voire certaines fourragères (vidéo d'une démo réalisée en nov.18 au Gaec du Mûrier : tri de blé panifiable). 

Plus d'infos et modalités de participation : carl.addear.42@orange.fr

Lire la suite

Au programme,  en itinérance dans le Jarez, les Monts du Lyonnais et de la Madeleine : visites de parcelles et ateliers de réflexion collective avec des paysan.ne.s de tous horizons, chercheurs, ingénieurs, techniciens, enseignants et élèves. Un événement riche et intense : retrouvez photos & témoignages dans le BILAN des rencontres (http://www.agriculturepaysanne.org/files/BILAN-BD-.pdf)

X Fermer

Le 21 mai 2018, à Grammond, 9 personnes ont semé la parcelle de sélection "en épis-lignes" : 200 lignes de 8 mètres de long, chacune issue d'un seul épi d'Aguartzan récolté en 2017.

Le restant des graines de chaque épi est conservé au froid cette année, dans des enveloppes numérotées.

Courant 2018, des observations & notations vont permettre de repérer les 40 meilleurs épis-lignes sur les 200 (ex. épis n°1,3,8,14,...), selon des critères définis par le groupe.

Il suffira l'an prochain de reprendre les 40 enveloppes correspondant aux 40 meilleurs épis-lignes, de les mélanger et de les semer, afin d'obtenir une population améliorée.

2 vidéos disponibles : semis de la parcelle, et démontage des disques après chaque bloc, pour s'assurer que chaque ligne ne provient que d'un seul épi.

Lire la suite

X Fermer

Lire la suite

X Fermer

Lire la suite

* Livre "Semences : une histoire politique" (2012, 109 p.), sur le site des Editions Charles Leopold Mayer

Résumé : Depuis quelques années, la contestation des organismes génétiquement modifiés (OGM) a jeté en pleine lumière des questions qui, jusque-là, n’avaient guère mobilisé l’opinion publique. D’où proviennent les variétés de légumes, de fruits et de céréales que nous consommons ? Est-il légitime qu’elles fassent l’objet de formes restrictives de propriété intellectuelle ? Le « progrès » passe-t-il nécessairement par l’homogénéisation génétique des plantes cultivées au détriment de la biodiversité ? L’agriculture industrielle ne rend-elle pas les paysans dépendants des grandes firmes semencières et agrochimiques ? Cet ouvrage révèle comment certains choix particuliers ont été faits dans le passé et présente les multiples voies alternatives qui s’ouvrent aujourd’hui en matière de sélection variétale : agricultures écologiques, semences paysannes… autant de moyens qui permettent d’« innover autrement ».

* Livre "Gènes, pouvoirs et profits" (2009, 627 p.), sur le site du Réseau Semences Paysannes

Résumé : Le progrès génétique n’est plus ce qu’il était. Il n’a plus l’évidence qu’il revêtait à la création de l’Inra en 1946, quand les généticiens de l’Institut avaient pour mission de fournir aux agriculteurs des variétés à meilleurs rendements. Définie il y a un demi-siècle comme un impératif technique d’optimisation de la « machine végétale » par des spécialistes, pour « moderniser » et rendre plus productifs des agriculteurs usagers, l’amélioration des plantes suscite à présent de vives controverses entre des acteurs divers dans des arènes qui dépassent les cercles des spécialistes et professionnels. Environnementalistes et consommateurs s’inquiètent des effets de certains procédés ou traits sur l’environnement ou la santé humaine. Mouvements paysans et agriculteurs biologiques dénoncent une menace de confiscation de l’alimentation par quelques oligopoles de la chimie agricole et des semences multipliant les brevets sur le vivant. Les juges tergiversent pour savoir si les maires peuvent interdire la culture d’OGM dans leur commune ou bien encore si les destructions de parcelles transgéniques relèvent du principe de précaution. Académiciens et biotechnologues assaillis défendent la contribution des OGM à la lutte contre la faim dans le monde.

X Fermer

Pour connaître les dates des prochaines visites de terrain et réunions du groupe "maïs pop", consultez nos rubriques Actualités et Formations, ou contactez-nous! 

Vous pouvez aussi consulter la page de l'ARDEAR consacrée aux semences paysannes, pour connaître les actualités régionales : cliquer ici.

Lire la suite

RESUME DES RESULTATS :

L’achat   de   semences   hybrides   est   remplacé,   dans   le   cas   des   semences paysannes, par une série de travaux supplémentaires, réalisés seul et en collectif. Pour estimer l’intérêt économique à faire sa semence, il s’agit avant tout d’estimer le temps qu’on y passe, et d’y affecter une valeur.

Sur la ferme qui a servi de support aux calculs, la production de semences sur 10
ares a permis de semer 8 ha l’année suivante. Sur ces 10 ares, le temps de
travail  a  été  estimé  à  36  heures  au  total  (implantation,  récolte-sélection,  tri,
stockage, et un jour de formation).

Un coût de production complet a été calculé par kg de semence de maïs, en tenant
compte de toute la chaîne de production (fermage, préparation du sol, semis, culture,
irrigation, récolte et conservation). En y ajoutant une rémunération du temps de
travail paysan (15 €/h), on arrive à un coût de production de 3,50 €/kg de
semence.

Pour comparaison, le coût d’achat de semences hybrides de maïs est d’environ 5
€/kg en conventionnel, et de 9 €/kg en bio.

X Fermer

Lire la suite

X Fermer

Lire la suite

X Fermer

Lire la suite

X Fermer

Lire la suite

X Fermer

L'année 2015 a été riche en échanges et formations. Le nombre de participants à ces temps de rencontre a sensiblement augmenté, ce qui explique en partie l'essor des maïs pop pour la campagne de semis 2016. La crise de l'élevage - notamment laitier - accélère sans conteste l'intérêt des éleveurs pour les pratiques d'autonomie semencière.

Pour savoir ce qui s'est fait en 2015, lisez ici le Bilan 2015 des actions maïs population de l'ADDEAR42 et de l'ARDEAR Rhône-Alpes.

NOUVEAU : ici, le Rapport technique Mais pop Rhone-Alpes 2015 (résultats des essais).

Vous pouvez aussi consulter ici le Bilan 2014 du programme "Maïs population".

Lire la suite

Objectif: Permettre aux stagiaires de connaître et maîtriser la diversité des enjeux et étapes liés à la culture de maïs population, à la production de semences à la ferme, et à la valorisation de ces maïs par les animaux.



Enjeux : Permettre aux paysans de sélectionner des variétés adaptées à leurs conditions, de gagner en autonomie technique, économique et décisionnelle.

Plus d'infos et inscription sur la page formations

X Fermer

Lire la suite

Le programme  était le suivant : 

-          Chez Basile : sélection stade ensilage dans lePortuffec (pour la semence) et visite de la vitrine (Aguartzan + Bresiloir + hybride)

-          Chez Michel : visite de la vitrine (4 populations Portuffec, Sireix,Grand Roux Basque, Italien et 1 hybride témoin), notations par variété

X Fermer

Lire la suite

Ce mardi 25 aout, une quinzaine de personnes se sont réunies dans la plaine du Forez à Boisset-les-Montrond.

La matinée a débuté par un échange en salle autour du programme "Maïs Population". Puis la discussion s’est poursuivie sur le terrain pendant la visite de la vitrine.

Ce jour là, au GAEC la Ferme aux Trois Granges, le groupe a visité la "vitrine" : les populations ont été semées côte à côte, chacune sur 12 rangs, et à côté d'un hybride (le témoin), pour pouvoir les comparer entre elles. Les 6 variétés étudiées sont : Portuffec, Cachital, Abelardo, Grandiot, Iltalien et Aguartzan. La vitrine était irriguée.

Pour chaque variété, deux prélèvements sur 2,66m ont été effectués, puis chaque prélèvement a été pesé afin d’évaluer le rendement. Ce travail a été mené par les paysans du groupe, et avec l'appui de Florence FARGIER de Loire Conseil Elevage.

Les résultats sont impressionants : avec un taux de matière sèche estimé entre 25 et 28 %, l’hybride atteint un rendement de 21 tonnes; les 6 variétés de Maïs Population, quant à elles, atteignent des rendements entre 20 et 24 tonnes (23 tonnes pour l’Aguartzan et 24 tonnes pour le Grandiot).

X Fermer

Lire la suite

X Fermer