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Accueil > Les bases de l'agriculture paysanne > La charte > Travail avec la nature

Travail avec la nature

La préservation de l'environnement, de la biodiversité et du patrimoine constituent des priorités que les systèmes agricoles doivent prendre en compte : la nature sait être notre alliée comme notre ennemie selon la façon dont on l’aborde. L’agriculture paysanne a pour double objectif de préserver le milieu naturel et d’en utiliser les fonctionnalités.  

La diversité biologique, ou biodiversité, est essentielle sous toutes ses formes au maintien à long terme du potentiel alimentaire de la planète. En effet, les écosystèmes présentent une capacité d’autorégulation, appelée résilience, qui leur permet d’évoluer et de s’adapter aux modifications permanentes du milieu. Plus la biodiversité d’un écosystème est importante et plus cet écosystème est résilient. Cela prend en compte la biodiversité du milieu naturelle mais aussi celle développée sur la ferme, végétale et animale.

De même, les espaces naturels sont souvent considérés sans intérêt productif direct pour les paysans. Or, l’espace agricole n’est jamais totalement déconnecté du reste des espèces vivantes et bien que celles-ci peuvent générer concurrence, prédation et parasitisme, elles présentent de nombreux intérêts agronomiques : recyclage de la matière organique, régulation démographique des ravageurs, régulation hydrique...
Il est donc tout à fait possible de combiner productivité agricole et gestion durable du milieu naturel : la baisse apparente en productivité brute est compensée par des avantages sur différents postes : baisse de consommation d‘intrants, diminution de la pression parasitaire…

Ce thème reprend les principes 3, 4 et 9 de la Charte de l'Agriculture Paysanne et se décline suivant 5 critères :

Critère 1 : la biodiversité

L'agriculture paysanne met en place des assolements comportant des espèces aux caractéristiques et exigences agronomiques variées. Les cultures étant différentes, elles ne seront pas sensibles ni aux mêmes parasites ni aux mêmes adventices. Cette biodiversité permet ainsi de lutter naturellement contre le parasitisme et le salissement des cultures. Une attention particulière sera portée aux légumineuses, dont les nodosités assurent un enrichissement naturel du sol en azote, ainsi qu'aux plantes à enracinement profond qui permet d’aérer le sol en profondeur.

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Accroître la biodiversité naturelle sur sa ferme participe à la multifonctionnalité de l'activité agricole. Les espaces naturels sont souvent considérés sans intérêt productif direct pour les paysans ; pourtant, ils présentent de nombreux intérêts agronomiques : par exemple, la réserve de prédateurs naturels favorise la régulation naturelle des populations de parasites, les haies participent à la régulation hydrique et à la lutte contre l'érosion, offrent protection contre le vent et ombrage pour les animaux… De plus, tous ces espaces naturels profitent à la collectivité en améliorant le cadre de vie.

  • Exemple d'indicateur : les démarches favorisant la diversité des productions (sur 10 pts)

Quelles sont celles menées sur la ferme ?

Présence d'élevage lié au sol sur l'exploitation, ou mise en place d'échange ou troc avec des voisins
- Elevage        + 4 points sur 4
- Troc ou échange    + 2 points sur 4 (élevage ou troc/échange)
Utilisation de races et / ou de variétés rustiques ou locales    + 2 points
Présence de cultures pérennes sur 5% ou plus de la SAU (prairies permanentes, vigne, arboriculture)    + 2 points
Présence de cultures annuelles sur 5% ou plus de la SAU        + 1 point
Présence de 4 espèces ou cultures végétales cultivées au moins, représentant chacune au moins 5% de la SAU    + 1 point

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Critère 2 : la gestion de la fertilité

La fertilité globale d'un écosystème est sa capacité à produire durablement de la biomasse végétale. La fertilité d'un sol est sa capacité à fournir aux plantes les éléments nutritifs dont elles ont besoin. Elle dépend de sa teneur en matières organiques, de sa structure, de la richesse de la vie microbienne et varie selon les régions. L'agriculture paysanne recherche donc les modes de culture et d'élevage qui maintiennent voire améliorent la fertilité des sols.

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  • Exemple d'indicateur : l'importance des restitutions organiques

Quelle est la proportion de la SAU recevant des restitutions organiques ? c'est-à-dire des apports de fertilisants organiques, surfaces paturées, incorporation des résidus de récolte (pailles, fanes, tailles)

Calculez le ratio : surfaces concernées
                                                 SAU

Inférieur à 50%    : 0 point
Entre 50 et 70 % : 0,5 point
Entre 70 et 100 % : 1 point

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Critère 3 : la gestion des produits phytosanitaires et vétérinaires

Les techniques d'élevage et de culture doivent être raisonnées plutôt que basées sur des traitements systématiques. Concernant les produits vétérinaires, en dehors de la prophylaxie obligatoire, les traitements systématiques doivent le plus souvent laisser place à l'amélioration des méthodes d'élevage, du confort et de l'alimentation des animaux (isolation des bâtiments, litières) qui a une grande influence sur le déclenchement des maladies et la résistance des troupeaux.

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Concernant les phytosanitaires, leur utilisation doit être raisonnée compte tenu de leur toxicité pour les utilisateurs, l'environnement et les consommateurs.

  • Exemple d'indicateur : Raisonnement des risques parasitaires et maladies sur les animaux dans la ferme

Comment envisagez-vous la gestion des risques sanitaires dans votre élevage ? Votre mode de raisonnement pour éviter et soigner les maladies est-il basé sur :

- Avant tout la gestion globale du troupeau (alimentation, confort des animaux (litière paillée, etc.) et ambiance dans le bâtiment (isolation, nettoyage, aération…), gestion du pâturage) et en limitant au maximum l'utilisation des produits vétérinaires   :  2 points sur 2
- Ou une alliance entre gestion préventive de la prophylaxie et l'utilisation des produits vétérinaires  :  1 point sur 2
- Ou principalement des traitements et produits vétérinaires (préventifs ou curatifs, systématiques ou ponctuels) : 0 point sur 2

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Critère 4 : la protection de la ressource en eau

La préservation de la ressource en eau constitue à l'échelle mondiale un enjeu à la fois stratégique et géopolitique, puisque l'eau douce ne représente que 1% de la quantité d'eau présente sur la terre et qu'elle est utilisée à 90% par l'agriculture. En France, les problèmes liés à l'irrigation sont doubles :

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  • la période de consommation se situe au moment où la ressource est rare et où les besoins de la société sont élevés. Dans le sud-ouest, par exemple, la demande agricole représente 80% de la demande totale d'eau en période d'étiage.
  • la quantité globalement consommée : les prélèvements, en particulier souterrains, augmentent, dépassant parfois les seuils de reconstitution des nappes.

En plus des problèmes liés à la quantité d'eau disponible, la qualité de l'eau est un enjeu majeur du XXIème siècle. Certaines pratiques agricoles irresponsables détériorent parfois irrémédiablement la qualité de l'eau des rivières, des nappes phréatiques, et en empêchent l'utilisation pendant plusieurs dizaines d'années.

 

  • Exemple d'indicateur : le mode de prélèvement en eau pour l'irrigation (uniquement si présence d'irrigation) (sur 2 pts)

Type de prélèvement                                                                                                                          Zone déficitaire    Zone non déficitaire
Prélèvement individuel en nappe ou au fil de l'eau sur rivière non réalimentée                          0 pt                    1 pt
Prélèvement individuel ou collectif sur retenue collinaire ou sur rivière réalimentée                1 pt                    2 pts
Les 2                                                                                                                                                                     0.5 pt                   1 pt

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Critère 5 : la gestion de l’espace et des risques de pollution

L’agriculture paysanne doit veiller à la gestion de l’espace : maintien des haies, entretien et aménagement des structures paysagères et des espaces naturels non cultivés, attention particulière aux zones humides, les zones d’intérêt écologique, floristique ou faunistique, notamment lorsqu’elles ne font pas l’objet d’une réglementation particulière en matière de pratiques agricoles. Ces zones doivent être préservées en ayant une activité compatible avec la sauvegarde de leur intérêt écologique.

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De même, l’agriculture paysanne gère les déchets liés au fonctionnement de la ferme de manière à ne pas provoquer de nuisances sur l’environnement.

  • Exemple d'indicateur : Tri et recyclage des déchets de la ferme,   

Participez-vous à des opérations de collectes (bâche, plastique...), utilisez-vous les filières de collecte ou les centres de recyclage existant?    si oui, + 1 point
Utilisez-vous dans la mesure de leur existence des produits recyclés dans vos approvisionnements?  si oui, + 1 point

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Voir des pistes et exemples pour travailler avec la nature

 

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