Un réseau engagé et militant pour l’Agriculture paysanne

Créer ou rejoindre un collectif foisonnant en AURA

Bonjour à toustes, je suis Maïté, 35 ans, je finis actuellement mon BPREA et porte un projet céréales/légumineuses en agriculture biologique. Je souhaite rejoindre ou monter un collectif en production végétale.

Je recherche une exploitation en AURA, de préférence à proximité d’une gare. Les secteurs géographiques qui m’intéressent, entre autres : plaine de Valence, vallée de la Drôme, vallée de l’Isère, Revermont, plaine de l’Ozon, Mornantais, nord Pilat, Arbresle, Trièves.

Il y aurait a minima 30 hectares dédiés à un binôme production de farine/pain/graines/huiles, une surface dédiée à un binôme maraîchage, et plus si surfaces et affinités (PPAM, arbo, pépinière, viticulture…).

Idéalement, la partie cultures et la partie boulange seraient partagées dans le binôme, mais il est aussi possible que je sois seulement en soutien sur la boulange et prenne en charge davantage la partie grande cultures. Je souhaite avoir le matériel en propre ou à la CUMA pour pouvoir gérer les cultures en direct ; éventuellement avoir une prestation sur les moissons, mais pour la culture de légumineuses je vois un intérêt à maîtriser aussi cette étape avec une petite moissonneuse-batteuse en propre.

Expérience et formation : BPREA en cours. Stages réalisés dans 6 exploitations différentes, dont 2 “fils rouges” sur la campagne printemps-moisson, et les semis d’automne 2024. Je suis familière de la plupart des outils, ainsi que des systèmes de tri et meunerie.

M’installer en collectif est une forme de continuité après 9 ans de travail en équipe dans les énergies renouvelables. Cela me paraît une nécessité au vu des enjeux auxquels il faut faire face pour s’installer, et aussi une envie de voir la ferme dans laquelle je m’investis être un lieu de diversité.

Je serai assez flexible sur la forme du collectif, en fonction des rencontres et du contexte, mais j’aimerais m’installer à au moins 4 personnes, avoir un temps de réunion minimum bimensuel, faire en sorte que la ferme soit aussi un lieu de rencontres et d’activités non agricoles.

La flexibilité étant posée, voilà ce que j’imagine aujourd’hui :
> chaque atelier a deux co-référent.es, chacun pouvant avoir sa spécialité ;
> en plus du partage de la commercialisation, du matériel et de l’administratif, on organise des chantiers collectifs et la possibilité d’évoluer dans ses attributions au fil des besoins et possibilités du groupe, et on prend le temps de se former pour progresser.
> J’aimerais réfléchir à une mutualisation des revenus, à court ou moyen terme, ainsi qu’une anticipation des questions d’apport en temps/argent/foncier, et de capacité à rejoindre ou quitter le collectif dans des conditions claires dès le départ.
> Enfin, il m’importe d’être dans une dynamique de réduction continue des privilèges et discriminations, tout en étant souples pour s’ancrer dans une solidarité locale élargie. Cette attention se porte par exemple sur la façon de communiquer, de transmettre, de répartir les tâches, et dans l’intérêt pour l’ergonomie de nos installations et outils. Je serai investie dans ce dernier point, ne pouvant pas porter de charges lourdes, et j’espère pouvoir ainsi favoriser la longévité de toustes.
> J’espère pouvoir trouver un lieu et des personnes qui permettent de faire de l’accueil à la ferme autour d’hébergement, événements, formations, spectacles, chantiers biodiversité, accueil solidaire…

Info contact

Maïté Morel
maitemorel@gmail.com
06 87 64 81 75

Zone géographique de recherche :

Drôme