L’ADEAR travaille sur le développement de l’agriculture paysanne, l’agroécologie paysanne et l’accompagnement à la transition agroécologique et alimentaire
• L’animation des GIEE (Groupement d’intérêt Economique et Environnemental)
Impulsé par un projet de recherche-action paysans-chercheurs en partenariat avec un Centre de recherche anglais sur l’Agroécologie, plusieurs collectifs de paysannes et de paysans se sont constitués sur la thématique de l’agroécologie. Ces collectifs se sont constitués sous forme de GIEE (Groupement d’intérêt Economique et Environnemental) et ont été labellisés par la DRAAF Paca.
Actuellement deux groupes sont encore labellisés GIEE.
* GIEE « Favoriser l’agroécologie de montagne » :
Constitué au début de l’année 2016 dans le but de consacrer un espace d’échange aux paysannes, le groupe Femmes et agroécologie permet à ses membres de partager leurs idées, leurs savoir-faire et les problèmes qu’elles rencontrent dans leur métier d’agricultrice. Composé de 15 femmes paysannes, ce collectif très actif a montré son adhésion complète au développement d’un modèle d’agroécologie alternatif pour les micro-fermes et à la nécessaire relocalisation alimentaire des Hautes Alpes. L’objectif du GIEE « FAM » est de permettre aux agricultrices de développer individuellement et collectivement des pratiques ou des savoirs permettant d’aller vers plus d’autonomie, vers des pratiques agroécologiques mais aussi de dynamiser les réseaux de solidarité et d’entraide sur les fermes et de favoriser la participation des femmes aux instances de décision sur l’agriculture et l’alimentation, tout en contribuant à une meilleure reconnaissance de leur travail. Une animatrice a été recrutée en 2023 exclusivement pour l’animation de ce groupe.
*GIEE « Adapter ses pratiques et limiter les impacts économiques et environnementaux des dégâts de gibiers » :
La prolifération des sangliers et plus largement du gibier est de plus en plus inquiétante. Les effectifs augmentent d’année en année et causent de sévères dommages à toutes les productions. Outre les pertes sur les cultures, ces dégâts impliquent du temps de travail et des investissements supplémentaires, bouleversent les pratiques et le calendrier cultural et peuvent aller jusqu’à mettre en péril la survie de certaines exploitations. Reconnu officiellement par la DRAAF en décembre 2020, le collectif réunit des agriculteurs victimes de dégâts de gibiers sur leurs cultures et qui souhaitent réagir face à ce fléau en adaptant leurs pratiques, en travaillant sur des bonnes pratiques à mettre en place et sur les impacts économiques et environnementaux du passage du gibier sur leurs cultures.
Globalement, le projet vise à donner aux paysans des réponses collectives face à leurs inquiétudes et difficultés liées aux dégâts de gibiers et à leurs impacts environnementaux, agronomiques, économiques et sociaux.
L’ADEAR 05 a est également agréée par la DRAAF en 2021 pour accompagner les agriculteurs et agricultrices souhaitant répondre à la mesure d’investissement de plantation de haies, la mesure « Plantons des haies » afin de les accompagner dans la réalisation de leur projet.
• TETRAA « Territoires En Transition Agroécologique et Alimentaire »
L’ADEAR a été est le chef de file du projet TETRAA « Territoires En Transition Agroécologique et Alimentaire » financé par la Fondation Carasso. Il s’agit d’un financement sur 3 ans qui permet de mener différentes actions territoriales et de l’animation. Le projet porte sur 4 grandes actions : la création de la SCIC Terres en Guil et sa levée de fonds, l’animation d’un espace test agricole, le développement de la biodiversité cultivée et le développement des circuits courts et de jardins solidaires.
• L’Agriculture paysanne
L’association travaille sur la démarche d’Agriculture Paysanne. Elle envisage l’exploitation agricole dans sa globalité.
Dans un souci de transparence vis-à-vis des consommateurs, et pour engager une réflexion du paysan sur son activité, nous développons et suivons cette démarche par la production de diagnostics d’exploitation. Les impacts environnementaux (intégration dans le paysage local, impacts sur la biodiversité), la partie technique de la production ainsi que l’aspect social et économique des exploitations agricoles y sont pris en compte.
L’Agriculture paysanne, un outil de diagnostic pour une évaluation globale des exploitations agricoles.
L’agriculture paysanne n’est pas un label validant des modes de production. C’est une démarche qui invite le paysan à s’interroger sur sa façon de travailler.
Fixant des repères aux paysans, l’outil diagnostic permet de mesurer par des indicateurs spécifiques la situation de la ferme vis à vis de l’Agriculture paysanne, et de mesurer ses marges de progression : Les six principes permettent l’analyse globale à la fois des dimensions sociale, économique et environnementale de l’exploitation.
• Pour chaque principe : des critères d’analyse.
• Pour chacun des critères : des indicateurs qualitatifs ou quantitatifs.
• Pour chaque indicateur : une échelle d’évaluation, traduite en points.
L’objectif de l’évaluation est de réfléchir aux moyens, individuels ou collectifs de progresser, afin de mettre en place une agriculture qui soit dans l’intérêt de la société toute entière et des générations futures.
ADEAR 05
Maison de l’agriculture
2 rue Paul Aubert
05000 Gap