Depuis les débuts de l’agriculture, la sélection et la multiplication des semences, ainsi que la conservation et le renouvellement de la biodiversité cultivée, est le produit du travail des agriculteurs qui prélèvent dans leur récolte les semences destinées à la récolte suivante. Ces travaux de sélection mais aussi d’échange des semences entre agriculteurs sont des pratiques cruciales pour assurer l’adaptation dynamique des espèces et variétés aux climats et aux terroirs, mais aussi pour accroître la biodiversité cultivée et l’autonomie des fermes.
Les réglementations françaises et européennes relatives aux semences végétales et animales sont actuellement en pleine évolution et menacent le travail d’adaptation des variétés cultivées réalisé par les agriculteurs. Aujourd’hui, les agriculteurs sont inquiets de voir ainsi verrouiller toutes les possibilités de développer des semences paysannes adaptées aux besoins d’une agroécologie indépendante.
MAISON DES SEMENCES PAYSANNES DU GERS
Nos actions :
Le projet CASDAR « Sélection participative des semences maraîchères et céréalières » est composé de trois phases d’actions et s’est déroulé sur 3 ans (2014 à 2017) :
– Sélection participative adaptée à des pratiques agro-écologiques
Les expérimentations conduites par le collectif visent à déterminer des critères d’adaptabilité à une production économe et appropriée aux terroirs. L’approche collective consiste à co-construire les critères d’appréciation de la sélection.
– Approche systémique de l’utilisation des semences de ferme sur l’exploitation
L’analyse systémique des composantes de l’exploitation vise à évaluer et à optimiser, par la construction de références technicoéconomiques, les impacts de l’utilisation des semences de fermes, notamment dans le cadre de la pratique de l’association d’espèces végétales.
: Gestion collective au service de la biodiversité
En premier lieu, il s’agit de mener un travail collaboratif pour optimiser l’organisation collective entre les agriculteurs sur la thématique des semences. Les actions visent à examiner les besoins communs et mutualisations possibles (matériel, entraide, répartition du matériel végétal) et mesurer le gain économique au sein du collectif. En second lieu, une démarche multi-acteurs est menée afin d’améliorer la cohérence de la sélection aux besoins des acteurs de l’aval de la filière mais aussi de valoriser les travaux des agriculteurs.
Découvrez les documents de ce projet :
– Fiche association d’espèces en maraichage
– Fiche reportage "Chicon d’Auch"
Pour aller plus loin - Autres documents : sur demande auprès de l’Adear32
ADEAR 32
56 avenue des Pyrénées
32000 AUCH
Pour adhérer à l’ADEAR32 :
Adhésion par courrier 2024
Adhésion en ligne 2024