ADDEAR de la Loire

Dans la presse, et pour aller plus loin

Voici une sélection d’articles parus dans la presse spécialisée et dans des revues de recherche, qui parlent de notre démarche et du groupe.
Et pour approfondir le sujet, des lectures incontournables et passionnantes.

Sélection d’articles parus dans la presse

Article dans la Voix Biolactée (Biolait), décembre 2017, n°90 : "Plus qu’un groupe, une dimension sociale" :

2017 Article VBL

Article paru dans l’Éleveur laitier, en octobre 2018 : "Je produis mes semences de maïs de pays" :

2018 Article Eleveur laitier

D’un maïs, l’autre. Enquête sur l’expérimentation collective d’agriculteurs rhône-alpins autour de variétés de maïs population, par Floriane Derbez (RAC, 2018)

« Le maïs, on a tous appris que ça ne se ressemait pas ». C’est par cette citation que débute l’article de Floriane DERBEZ, doctorante en sociologie, qui a suivi de près le groupe maïs pop’ de l’ADDEAR pendant 3 ans. À partir d’une enquête ethnographique, elle montre comment cette expérimentation collective contribue à une reconfiguration de la répartition classique des rôles entre agriculteurs d’une part, et recherche, conseil agricole et firmes, d’autre part.

Article publié dans la Revue d’anthropologie des connaissances 2018/2 (Vol. 12, N°2), à lire ici ou sur le site CAIRN.

D’un maïs, l’autre - F. Derbez

« Semences : une histoire politique » de C. Bonneuil et F. Thomas - une brève histoire de la sélection des maïs en France depuis 1945

Résumé : Depuis quelques années, la contestation des organismes génétiquement modifiés (OGM) a jeté en pleine lumière des questions qui, jusque-là, n’avaient guère mobilisé l’opinion publique. D’où proviennent les variétés de légumes, de fruits et de céréales que nous consommons ? Est-il légitime qu’elles fassent l’objet de formes restrictives de propriété intellectuelle ? Le « progrès » passe-t-il nécessairement par l’homogénéisation génétique des plantes cultivées au détriment de la biodiversité ? L’agriculture industrielle ne rend-elle pas les paysans dépendants des grandes firmes semencières et agrochimiques ? Cet ouvrage révèle comment certains choix particuliers ont été faits dans le passé et présente les multiples voies alternatives qui s’ouvrent aujourd’hui en matière de sélection variétale : agricultures écologiques, semences paysannes… autant de moyens qui permettent d’« innover autrement ».

A lire : extrait de 13 pages du livre « Semences : une histoire politique » de Christophe Bonneuil et Frédéric Thomas (2012) :

Semences : une histoire politique

Œuvre intégrale disponible sur le site des Editions Charles Leopold Mayer

Livre "Gènes, pouvoirs et profits" (2009, 627 p.), sur le site du Réseau Semences Paysannes

Résumé : Le progrès génétique n’est plus ce qu’il était. Il n’a plus l’évidence qu’il revêtait à la création de l’Inra en 1946, quand les généticiens de l’Institut avaient pour mission de fournir aux agriculteurs des variétés à meilleurs rendements. Définie il y a un demi-siècle comme un impératif technique d’optimisation de la « machine végétale » par des spécialistes, pour « moderniser » et rendre plus productifs des agriculteurs usagers, l’amélioration des plantes suscite à présent de vives controverses entre des acteurs divers dans des arènes qui dépassent les cercles des spécialistes et professionnels. Environnementalistes et consommateurs s’inquiètent des effets de certains procédés ou traits sur l’environnement ou la santé humaine. Mouvements paysans et agriculteurs biologiques dénoncent une menace de confiscation de l’alimentation par quelques oligopoles de la chimie agricole et des semences multipliant les brevets sur le vivant. Les juges tergiversent pour savoir si les maires peuvent interdire la culture d’OGM dans leur commune ou bien encore si les destructions de parcelles transgéniques relèvent du principe de précaution. Académiciens et biotechnologiques assaillis défendent la contribution des OGM à la lutte contre la faim dans le monde.